Drogues de synthèse – Entactogènes –

Sommaire

3. Entactogènes

« Entactogène » signifie « qui facilite le contact », terme créé en 1986 par David E. Nichols et Alexander Shulgin comme alternative à « empathogène » à qui ils reprochaient l’association éventuelle avec la racine pathos.

Ceux sont donc des produits qui produisant un puissant contact avec son propre intérieur.

3,4-méthylène dioxy-N-méthaphétamine

Structure de la MDMA

La MDMA est une substance synthétique habituellement connue sous le nom d’ecstasy , Adam, XTC, M&M et MDM, bien que ce terme soit aujourd’hui généralement utilisé pour désigner un large éventail d’autres substances. Initialement développée en 1912 par la firme pharmaceutique Merck, elle n’a jamais été mise sur le marché en tant que médicament. Bien qu’elle ait été proposée comme aide dans le cadre de consultations psychiatriques, son usage thérapeutique est extrêmement limité. La forme illicite de MDMA se présente souvent sous forme de comprimés, dont une large part est fabriquée en Europe. La MDMA exerce un effet stimulant sur le système nerveux central (SNC) et possède une faible action hallucinogène, décrite plus exactement comme une stimulation de la conscience sensorielle. La MDMA fait l’objet d’un contrôle international.[1]Site Web: http://www.emcdda.europa.eu/publications/drug-profiles/mdma/fr … Continue reading

 

Formes et utilisations

Le sel le plus courant est le chlorhydrate (CAS-64057-70-1), présent sous forme de poudre blanche ou blanc cassé ou de cristaux solubles dans l’eau. On rencontre également le sel de phosphate. Les produits illicites se rencontrent essentiellement sous forme de comprimés comportant un logo caractéristique et, moins souvent, sous forme de poudres blanches ou de gélules. La MDMA base est une huile incolore insoluble dans l’eau.[2]Site Web: http://www.emcdda.europa.eu/publications/drug-profiles/mdma/fr … Continue reading

La MDMA (comprimé) est presque systématiquement utilisée par voie orale (ingerée), mais sous la forme de poudre elle peut être sniffée, inhalée ou injectée bien que la pratique d’injection soit très rarement observée dans les contextes d’usage festifs.

Synthèse

Quatre précurseurs principaux peuvent être utilisés dans le cadre de la fabrication de la MDMA et de drogues apparentées: le safrole, l’isosafrole, le pipéronal et la 3,4-méthylènedioxyphényl-2-propanone (PMK).

Synthèse chimique de la MDMA[3]James F. Carter,*a   Emma L. Titterton,b   Martin Murraya and  Richard … Continue reading

Toxicocinétique

Après l’ingestion, une très grande partie de la MDMA est excrétée dans les urines sous forme inchangée.

Les principaux métabolites sont la 3,4-méthylènedioxyamphétamine (MDA) ainsi que des composés O-déméthylés. Après une dose de 75 mg, une concentration plasmatique maximale de l’ordre de 0,13 mg/L est atteinte dans les 2 heures. La demi-vie plasmatique est de 6–7 heures. Chez les animaux, la MDMA induit une neurotoxicité, qui se manifeste par des modifications anatomiques au niveau des axones et par une réduction persistante des taux cérébraux de sérotonine. La signification de ces observations pour les usagers humains n’est pas encore claire, mais on sait que l’usage de MDMA est associé à des troubles cognitifs. Certains des effets pharmacodynamiques et toxiques de la MDMA varient selon l’énantiomère utilisé. Toutefois, la quasi-totalité de la forme illicite de MDMA se présente sous forme de mélange racémique. Des cas de décès consécutifs à l’ingestion d’une dose de 300 mg ont été observés, mais la toxicité dépend de nombreux facteurs, notamment de la sensibilité individuelle et des circonstances dans lesquelles la MDMA est utilisée.[4]Site web: ttp://www.emcdda.europa.eu/publications/drug-profiles/mdma/fr … Continue reading

Effets

  • En quantité modérée :  accroît le plaisir, facilité de contact, empathie
  • En quantité importante: des arythmies, l’hyperthermie, une rhabdomyolyse, une coagulopathie de consommation et cela peut mener au décès du patient.
  • Prise chronique: dommages irréversibles au niveau des neurones sérotoninergiques ont été montrés chez l’animal avec une chute du taux de l’acide 5- hydroxyindolacétique (5HIAA)( métabolite de la 5HT) dans le liquide céphalorachidien.
  • Cela pourrait expliquer des troubles chroniques de l’humeur, du sommeil, du contrôle des impulsions chez les consommateurs chroniques.

Effet Entactogène de laMDMA

Dépendance

La consommation de la MDMA crée une forte dépendance physique et psychique. Plus de 92% des personnes consommateur de MDMA consomment également d’autres drogues encore plus dures telles que l’héroïne et la cocaïne car ils ressente le besoin irrépressible de mélanger les sensations en prenant plusieurs substances à la fois.

Références

Références
1, 2 Site Web: http://www.emcdda.europa.eu/publications/drug-profiles/mdma/fr consulté le 19/02/2015
3 James F. Carter,*a   Emma L. Titterton,b   Martin Murraya and  Richard Sleemanb  . Isotopic characterisation of 3,4-methylenedioxyamphetamine and 3,4-methylenedioxymethylamphetamine (ecstasy). Analyst, 2002,127, 830-833 
4 Site web: ttp://www.emcdda.europa.eu/publications/drug-profiles/mdma/fr consulté le 19/02/2015

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