Acide allendronique: L’acide allendronique (alendronate) est un bisphosphonate de deuxième génération contenant de l’azote. Les bisphosphonates ont d’abord été utilisés pour traiter la maladie de Paget en 1971. Cette classe de médicaments est composée d’analogues de pyrophosphate inorganiques qui contiennent des liaisons P-C-P non hydrolysables. Semblable à d’autres bisphosphonates, l’alendronate a une affinité élevée pour les minéraux osseux et est repris pendant la résorption des ostéoclastes. L’alendronate inhibe la farnésyl pyrophosphate synthétase, l’une des enzymes de la voie de l’acide mévalonique impliqué dans la production de composés isoprénoïdes qui sont essentiels pour la modification post-traductionnelle de la petite guanosine triphosphate (GTP) de protéines de liaison, telles que Rho, Ras et Rab. L’inhibition de ce processus interfère avec la fonction des ostéoclastes et la survie. L’alendronate est utilisé pour le traitement de l’ostéoporose et de la maladie de Paget.

Classification

Parent Direct: Bisphosphonates

Royaume: Composés Organiques

Super Classe: Organique Acides Et Dérivés

Classe: Acides Et Dérivés Phosphoniques Organiques

Sous-Classe: Bisphosphonates

Indications

Pour le traitement et la prévention de l’ostéoporose chez les femmes et la maladie des os de Paget chez les hommes et les femmes.

Toxicité

L’alendronate peut endommager l’œsophage à la fois par toxicité du médicament lui-même et par irritation non spécifique secondaire au contact entre la pilule et la muqueuse œsophagienne, similaire à d’autres cas d ‘«œsophagite de pilule».

Toxicocinétique

Demi-vie: > 10 ans

Clairance rénale: * <200 ml / min [une seule dose de 10 mg IV]

Mécanisme d’action:

L’action de l’alendronate sur le tissu osseux est basée en partie sur son affinité pour l’hydroxyapatite, qui fait partie de la matrice minérale de l’os. L’alendronate cible également le farnésyl pyrophosphate (FPP) synthase. Les bisphosphonates contenant de l’azote (tels que le pamidronate, l’alendronate, le risdronate, l’ibandronate et le zolédronate) semblent agir comme des analogues des lipides de diphosphate isoprénoïde, inhibant ainsi la FPP synthase, une enzyme dans la voie du mévalonate. L’inhibition de cette enzyme dans les ostéoclastes empêche la biosynthèse des lipides isoprénoïdes (FPP et GGPP) qui sont essentiels pour la farnésylation post-traductionnelle et la géranylgeranylation des petites protéines de signalisation GTPase. Cette activité inhibe l’activité des ostéoclastes et réduit la résorption osseuse et le renouvellement. Chez les femmes ménopausées, elle réduit le taux élevé de renouvellement osseux, conduisant à, en moyenne, un gain net de masse osseuse.

Sources:

  • Drugbank.ca
  • chem.nlm.nih.gov
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