Les Psychotropes
Etymologiquement le terme psychotrope vient du grec « psyché » qui fait référence à l’esprit, l’âme et par extension le comportement et du terme « tropein » qui signifie « changer ». Littéralement, le terme psychotrope signifie « qui modifie l’esprit , le comportement » de l’individu. En 1957, un psychiatre français, Jean Delay et son associé Pierre Deniker, définissent à leur tour les psychotropes comme étant des « substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle qui ont un tropisme psychologique, c’est-à-dire qui sont susceptibles de modifier l’activité mentale sans préjuger du type de cette modification ». Une définition anglo-américaine qualifia également les psychotropes de « substances modifiant les sensations, l’humeur, la conscience et d’autres fonctions psychologiques et comportementales ». De manière générale, on définit aujourd’hui une substance psychoactive comme « une substance chimique qui agit sur le système nerveux central en y modifiant des processus biochimiques et physiologiques sans préjuger de sa capacité à induire des phénomènes de dépendance, ni de toxicité » Les médicaments psychoactifs agissent en déclenchant ou en modifiant des réactions chimiques qui ont lieu au niveau des synapses. Dans le cerveau, la synapse représente la zone de contact entre deux neurones permettant la conversion d’un potentiel d’action présynaptique en un signal dans la cellule post-synaptique par l’intermédiaire de la libération de neurotransmetteurs dans la fente synaptique. La figure 3 illustre les principales étapes de la neurotransmission représentant chacune une cible potentielle des substances psychoactives.Les médicaments psychoactifs peuvent donc agir de deux façons sur la synapse :
- soit en augmentant l’efficacité de la neurotransmission d’où un effet « agoniste », - soit en diminuant l’efficacité de la neurotransmission d’où un effet « antagoniste ». La classification précédente repose sur la notion de « tonus psychique » qui comporte deux composantes : la vigilance et l’humeur. On distingue :- Les psycholeptiques : dont on a deux groupes :
- Les nooleptiques qui diminuent surtout la vigilance, ce sont les hypnotiques.
- Les thymoleptiques qui diminuent surtout l’humeur.
- Les psycho-analeptiques : 2groupes
- Les noo-analeptiques : qui augmentent surtout la vigilance, ce sont les psychostimulants.
- Les thymo-analeptiques : qui augmentent surtout l’humeur.
- Les psycho-isoleptiques ou normothymiques : Ce sont les régulateurs de l’humeur utilisés dans le traitement préventif du trouble bipolaire antérieurement appelé psychose ou maladie maniaco-dépressive( ex : sel de lithium)
- Les psychodysleptiques : 3groupes
- Les hallucinogénes : LSD
- Les enivrants : éthanol, éther, trichloréthylène, colle cellulosique.
- Les stupéfiants : morphine, héroïne, cocaïne, cannabinoides.
| Types d’action | Groupement chimique | |
| Psycholeptiques( calmants) | Hypnotique (qui abaisse leniveau de la vigilance etentraîne le sommeil) | Barbiturique et non barbiturique |
| Tranquillisants (diminuenthyperactivité et l’hyperémotivitéde l’instinct nerveux) | Benzodiazépines, méprobamates, bromuresetc. | |
| Les neuroleptiques (quidépriment l’humeur et crée un état d’indifférence) | Chlorpromazine, phénothiazines, réserpines, Neuroleptiques atypiques. | |
| Psychoanaleptiques( Stimulants) | Antidépresseur (supprime ladépression psychique sansaltérer le psychisme del’individu normal. | Imipramine, dérivés tricycliques, hydrazine,IMAO |
| Stimulant de la vigilance | Caféine, amphétamine…. | |
| Psychodysleptiques | Stupéfiants | Morphine |
Parmi les psychotropes, quelle est la sous classe la plus incriminée dans les intoxications médicamenteuses?
Les Antibiotiques et les médicaments dirigés contre un agent infectieux :
-Antibactériens et antibiotiques : sulfamides, pénicillines, tétracyclines -Antituberculeux et antilépreux : Mycobacterium tuberculosis, M.lepae. -Antiviraux : Combattent les virus. 1er : Cyclovir, en 1986, contre herpès et varicelle. - Parasitologie : ectoparasitoses, protozooses, helminthiases…etc. Antipaludéens ou antimalariques, Contre le paludisme : quinine. - Antifongiques : Mycoses cutanéo-muqueuses, digestives, vaginales, sous-cutanées. - Vaccins, Gammaglobulines, sérums. - Antiseptiques : Alcool éthylique, chlorhexidine, formol, teinture d'iode. *On prend donc les antibiotiques comme exemples d’étude, en rappelant leur toxicité- Classification des antibiotiques: Critères de Classification selon :
| Mode d’action | Familles | Exemples |
| Inhibition de la synthèse de la paroi |
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| Altération de la membrane externe |
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| Inhibition de la synthèse de l'ADN |
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| Inhibition de la transcription |
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| Inhibition de lasynthèse protéique |
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| Antimétaboliques |
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- Toxicité des antibiotiques :
PRINCIPAUX TYPES D'ACCIDENTS
- Avant de les aborder il faut signaler les accidents dus aux erreurs thérapeutiques : erreurs de posologie, de voie d'administration, non-respect des contre - indications, des interactions médicamenteuses, automédication, etc.
- Accidents d'ordre bactériologique :
- Ces troubles se rencontrent lors d'utilisations importantes de substances à large spectre (tétracyclines, chloramphénicol, association amoxicilline + acide clavulanique) d'où une perturbation et une modification de la flore intestinale.
-
Interactions sur les systèmes enzymatiques :
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Phototoxicité :
- Signes neurologiques :
- atteintes cochléovestibulaires : vertiges, surdité (aminosides), gentamycine, vancomycine.
- atteintes du SNC : hallucinations, vertiges, convulsions, encéphalopathies (pénicillines, bétalactamines), insomnie, troubles de la vision (quinolones).
- Signes rénaux :
- Les néphropathies tubulointerstitielles redoutées avec les aminosides, les sulfamides, les tétracyclines ; d'où la nécessité de doser régulièrement la concentration plasmatique de l'aminoside.
- Des hématuries par précipitation de cristaux au niveau des tubules rénaux sont observées avec les fluoroquinolones, les sulfamides.
- Les pénicillines G à forte dose entraînent des néphrites interstitielles.
- Signes hématologiques :
- Atteinte des différentes lignées cellulaires :
- Troubles de la coagulation par diminution de la synthèse de la vitamine K (bétalactamines, tétracyclines).
- Signes hépatiques :
- Atteintes fonctionnelles se traduisant par un bilan biologique perturbé : l'élévation des transaminases est retrouvée pour la plupart des antibiotiques.
- Hyperbilirubinémie (rifampicine).
- Hépato-toxicité (association amoxicilline + acide clavulanique)
- Signes rhumatologiques :
- Signes gastro-intestinaux :
- Nausées, vomissements (macrolides - bétalactamines),
- Diarrhée et colite (macrolides, association amoxicilline + acide clavulanique),
- Douleurs épigastriques par ulcérations des muqueuses(tétracyclines).
- Accidents d'ordre allergique :
- Les manifestations les plus fréquentes sont : des éruptions cutanéomuqueuses diverses : érythème, urticaire, érythrodermie squameuse, érythème noueux, dermite bulbeuse, syndrome de Lyell.
- Des eczémas de contact sont souvent signalés pour les professionnels manipulant ce type de substances ; les troubles peuvent associer fièvre, arthralgies, adénopathies, hématurie.
- E n fin signalons le choc anaphylactique rencontré après administration de pénicilline à une fréquence de4 p 10.000 sujets traités.
Médicaments relatifs à un organe :
- Cardiologie : affections cardiovasculaires, maladies hypertensives, affections artérielles….. : Antiarythmiques, antihypertenseurs.
- Dermatologie : eczémas, affections des glandes sébacées et des follicules pileux.
- Endocrinologie : affections de la thyroïde, des parathyroïdes.
- Gastro-entérologie : troubles digestifs, gastroduodénales, pancréatiques, hépatobiliaires : cholérétiques, antispasmodiques, laxatifs.
- Ophtalmologie : affection du nerf optique, du globe oculaire
- Pneumologie : affections respiratoires : broncho-dilatateurs.
- Rhumatologie : pathologies osseuses, arthrose.
- Stomatologie : affections dentaires et buccales.
- Urologie : affections uro-néphrologiques.
Les médicaments relatifs à un dysfonctionnement de l’organisme :
- Diététique : anorexigènes, phényléthylamine (amphétamine). -Hématologie : Traitement de l’anémie, leucémies, troubles de l’hémostase…ex : anticoagulants. - Diabétologie : antidiabétiques oraux. -Allergo-immunologie : Traitement de l’allergie déficits immunitaires ; antihistaminiques. - Cancérologie : antimitotiques - Métabolisme : carences vitaminiques, troubles de la glycorégulation. - Hormones : Cortisone et ses dérivés : anti-inflammatoires. Insuline : traitement du diabète. Prostaglandines (substances hormonales complexes) : utilisées notamment en gynécologie (déclenchement de l'accouchement, avortement précoce) et pour traiter la stérilité masculine.Was this article helpful?
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Last modified: 1 décembre, 2014

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I fasted for the first time in months, from 1pm to 1pm. I do suffer from sinus headaches anyway, but also had a killer headache, the pain of which made me feel really sick and I had to come home from work or pass out. I didn’t think it was the fast, bu…