C'est un matériau naturel fibreux, et c’est aussi un terme générique qui désigne six variétés de silicates fibreux naturels.
L’amiante a été largement utilisé dans plusieurs secteurs industriels : bâtiment, électricité, construction navale, textile et automobile.
L’exposition à l’amiante est responsable de pathologies pulmonaires et pleurales. Certaines sont spécifiques (asbestose) d’autre sont multifactorielle (cancer bronchique).
Protection des travailleurs :
Définition
En grec, amiantos signifie incorruptible, il l’est par ses propriétés exceptionnelles : capacité isolante et ignifuge, résistance à la friction et aux produits chimiques… Des qualités qui ont séduit de nombreux corps de métier L’amiante est dite aussi asbeste qui vient du latin asbestos= incombustible en raison de sa résistance au feu. Le terme amiante est une appellation commerciale qui recouvre une variété de silicates naturels à faciès fibreux, formés naturellement au cours du métamorphisme des roches et transformées par des procédés mécaniques en fibres utilisables en industrie.Historique
L’usage de l’amiante remonte à l’antiquité, les études archéologiques ont montré la présence d’amiante dans des poteries datant de 2500 ans AJC, des mèches de lampe à l’huile et dans d’autres matières textiles. Aux environs de 456 ans AJC, Hérodote a mentionné son utilisation dans les tissus d’incinération. La production commerciale de ce minérale a débuté en Italie en 1850 il servait alors à la fabrication de tissus et de papiers. Le développement de l’exploitation des mines de l’amiante au Canada et en Afrique du sud vers 1880 a fait baisser les couts de production et a stimulé la fabrication de produits à base d’amiante. Donc, L'histoire de l'amiante est d'une certaine façon attachée à celle du XXème siècle. Son histoire se déroule en 4 grandes périodes : La première est celle de sa montée en puissance du début des années 1900 au lendemain de la deuxième guerre mondiale, en raison de ses qualités exceptionnelles. On trouvait sa principale utilisation dans les chantiers navals et l'industrie textile. La deuxième est celle de son apogée qui correspond aux « Trente Glorieuses », c'est-à-dire le développement industriel des années 1950, 1960, et 1970. L’exploitation de l’amiante n’a cessé de croître pour atteindre un sommet en 1975, année record où près de cinq millions de tonnes d’amiante ont été extraites La troisième commence au début des années 1980, elle est celle d'une utilisation contrôlée, réduite, c'est-à-dire plus réfléchie, suivies de mesures d’interdiction, parfois assorties de dérogations provisoires pour les cas où la substitution présentait encore des écueils techniques. L’amiante est aujourd’hui interdite dans une quarantaine de pays (suisse 1988, France 1997, UE 2005, Algérie 2009)Classification
Les amiantes sont classés en deux familles distinctes : les serpentines et les amphiboles, et comptent 6 variétés ou espèces qui sont : Le chrysotile ou amiante blanc dont les fibres sont longues et sinueuses, c’est la seule espèce appartenant à la serpentine. La crocidolite (amiante bleu), l’amosite (amiante brun), l’anthrophylite, l’actinolite et la trémolite appartiennet à la famille des amphiboles. Seule l’amosite, l’anthrophylite et la crocidolite ont fait l’objet d’une commercialisation, les deux autres sont des contaminants fréquents de la chrysotile.Origine
Les minéraux amiantifères apparaissent en contexte métamorphique. On ne les trouvera que dans des roches métamorphiques provenant de roches magmatiques basiques ou ultrabasiques, ou de roches sédimentaires carbonatées (calcaires dolomitiques) ou détritiques (pélites ou grès).Structure
L’amiante se distingue par sa structure cristalline et par l’extrême finesse de ses fibres. Le caractère fibreux de l’amiante défini par un rapport longueur sur diamètre supérieur à 3, qui distingue l’amiante des autres silicates de composition chimique voisine comme le talc ou le kaolin. Les fibres élémentaires ou fibrilles de chrysotile sont courbées et particulièrement fines, d’un diamètre compris entre 0,02 et 0,03 pm. Les fibres des amphiboles sont droites et d’un diamètre 3 à 10 fois plus grand selon la variété. La « fibre » de chrysotile désigne en fait un ensemble formé de plusieurs dizaines ou centaines de fibrilles, plus ou moins solidement agglomérées, d’un diamètre total de l’ordre de 0,1 à 1 pm. Il en résulte une surface spécifique élevée propice aux phénomènes d’absorption et aux propriétés d’isolation. Ces silicates renferment de la silice combinée à des cations métalliques divers comme le zinc, l’aluminium, le calcium, le magnésium et le fer.Propriétés physicochimiques
Les propriétés physicochimiques des amiantes sont à la base de leurs diverses applications industrielles passées :- résistance thermique
- incombustibilité
- faible conductivité électrique
- grande résistance mécanique (résistance à la traction, à la friction et à l’usure)
- résistance chimique (en particulier vis-à-vis des liquides basiques), Les acides attaquent le chrysotile en dissolvant le magnésium et en laissant le squelette siliceux. Les amphiboles présentent au contraire une bonne résistance aux acides
- flexibilité, élasticité et aptitude à être tissés ou tressés
- la chrysolite se déshydrate à partir de 550°C, les amphiboles à partir de 40600°C
Production et consommation dans le monde
Bien que le danger de l'amiante soit largement connu, l'interdire dans le monde entier est encore un processus difficile. Plus de 40 pays ont interdit l'amiante utilisé, mais il Ya plus de 100 pays utilisant encore l'amiante.Usage
Les variétés les plus utilisés en industrie sont le chrysotile (90%), crocidolite (4%), l’amosite moins de 2%. L’amiante a longtemps été considéré comme un matériau miracle, peu cher, et aux qualités exceptionnelles, il a été utilisé massivement pendant plus de 130 ans.- l’amiante brut en vrac a été utilisé pour l’isolation thermique en bourrage ou en flocage
- l’amiante tissé ou tressé était utilisé pour l’isolation thermique des canalisations, d’équipement de protection individuelle (contre le feu et la chaleur : soudeur, pompiers…), de câbles électriques …
- l’amiante sous forme de plaque de papiers ou de carton, d’épaisseur variable (5-50mm) était utilisé pour l’isolation thermique d’équipements chauffants, de faux plafonds….
- L’amiante sous forme de feutre servait surtout à la filtration
- L’amiante mélangé au ciment (10% de chrysotile) : joue le même rôle que le béton armée (résistance à la température, corrosion et microorganisme), a permis de fabriquer de multiples composés pour la construction : plaques endurées, éléments de façades, gaines de ventilation, canalisations….
- L’amiante mélangé à des matières plastiques ou élastomères permettait de fabriquer des joints, des revêtements des ustensiles ménagers, des garnitures de freins, des disques d’embrayages…. (Absorption de la chaleur, Résistance aux températures élevées, à la corrosion et aux acides)
- L’amiante incorporé aux bitumes servait pour l’étanchéité des toitures, contre la corrosion, pour les revêtements routiers (prévenir les nids de poules)…
Source d’exposition
Professionnelle : Dans les pays industrialisés la source d’exposition la plus important est l’activité professionnelle Les métiers les plus fortement exposés dans les pays ont évolué au cours du temps. Dans les années 1960, les niveaux d’exposition les plus élevés étaient observés dans la production d’amiante (mines et moulins), dans la fabrication et la transformation de produits en amiante (amiante-ciment, textiles, produits de friction), dans l’isolation et les chantiers navals. Aujourd’hui, avec l’arrêt ou la diminution drastique de la commercialisation de produits contenant de l’amiante, le risque de développer des maladies liées à l’amiante concerne surtout les travailleurs dont les métiers sont susceptibles de les mettre au contact de « l’amiante résiduel », tels les ouvriers du bâtiment (rénovation, maintenance et démolition) actuellement le groupe comptant le plus grand nombre de sujets exposés. Extra professionnelle: En dehors des expositions professionnelles, il existe également des expositions para professionnelles et des expositions environnementales. Les expositions para professionnelles ont été décrites chez les épouses et les enfants de travailleurs de l’amiante, contaminés par l’intermédiaire des poussières d’amiante présentes sur les vêtements de travail rapportés au domicile. Les expositions environnementales peuvent être classées en trois catégories :- expositions résultant de sources naturelles dans les régions où le sol contient de l’amiante. L’amiante entre dans la composition du sol de vastes régions de Corse, de Turquie, de Grèce (trémolite) et de Finlande (anthophyllite). L’érosion du sol et l’utilisation de matériaux locaux dans la construction engendre, dès leur naissance, l’exposition environnementale des habitants à des concentrations qui peuvent être extrêmement élevées. De telles expositions ont également été rapportées à Chypre, en Bulgarie et en Nouvelle-Calédonie.
- pollution au voisinage de mines ou d’usines de transformation de l’amiante ;
- pollution résultant de la dégradation de matériaux renfermant de l’amiante dans les bâtiments, en particulier lorsqu’il s’agit d’amiante friable (flocages et calorifugeages).
Toxicocinétique
- Absorption par inhalation :
- Dépôt
- Phagocytose par le macrophage alvéolaire et dissolution
- Migration
- Bio persistance :
- Autres voies de pénétration :
Mécanisme de toxicité
Bien que les mécanismes exacts d’action des fibres d’amiante ne soient que partiellement élucidés, les données expérimentales recueillies tendent à impliquer des mécanismes directs (réactivité de surface) et indirects (dépendants des cellules) de toxicité. Il s’agit principalement de :- phénomènes d’adsorption : les fibres d’amiante ont la capacité d’adsorber les phospholipides, les protéines et les acides nucléiques présents dans leur environnement. Des réactions complexes peuvent se produire à la surface des fibres d’amiante au contact du milieu biologique, comme en témoigne la formation de corps asbestosiques. Ces interactions, surtout non covalentes, sont déterminées par la nature physico-chimique de la surface fibreuse et varient en fonction des conditions physiologiques. Par ailleurs, les molécules adsorbées à la surface des fibres peuvent influencer leur clairance et leur toxicité dans l’appareil respiratoire, Les fibres d’amiante peuvent également adsorber certaines molécules organiques. Des hydrocarbures aromatiques polycycliques, HAP ont été détectées à la surface des fibres. L’explication de l’effet multiplicatif du tabac chez les sujets fumeurs exposés à l’amiante, par rapport au risque de survenue de cancer broncho-pulmonaire, pourrait reposer en partie sur l’hypothèse que les fibres peuvent interagir avec les HAP ;
- génération d’espèces réactives : de nombreuses études ont montré la production d’espèces réactives, dérivées de l’oxygène ou de l’azote, présentant un potentiel clastogène ou mutagène. La formation de ces molécules résulte de la présence de fer oxydable à la surface des fibres d’une part et suite à la phagocytose des fibres d’amiante par les macrophages d’autre part. Les radicaux libres peuvent ensuite oxyder les macromolécules biologiques (ADN, lipides, protéines) et induire des lésions et dysfonctionnements cellulaires ;
- libération de médiateurs chimiques : les cellules inflammatoires et les autres cellules du parenchyme pulmonaire activées au contact des fibres d’amiante synthétisent et sécrètent un panel de médiateurs chimiques comprenant des facteurs de croissance, chimiotactiques et pro inflammatoires : leucotriènes, prostaglandines, interleukines et molécules du complément ;
- interactions avec le matériel génétique : une fois internalisées, les fibres entrent en contact et peuvent interférer avec les composants subcellulaires comme les chromosomes.
Toxicité aiguë
Si elle ne provoque pas d'effet par voie orale, l'inhalation de fortes concentrations induit des lésions inflammatoires bronchique et alvéolaire. L’exposition de l’animal par voie orale ne provoque que peu ou pas de lésions, même à de fortes doses (1 % de chrysotile, d’amosite, de crocidolite ou trémolite dans la nourriture). Ce résultat est cohérent avec le faible passage de la barrière intestinale par les fibres. Que ce soit par inhalation ou après instillation intratrachéale, des lésions pulmonaires de type inflammatoire ont été observées dans diverses espèces animales (rat, souris, cobaye, hamster, mouton) avec toutes les variétés d’amiante. Les modifications débutent dès les premières heures après l’exposition : augmentation du nombre de polynucléaires neutrophiles et d’activités enzymatiques (glucosaminidase, lactate déshydrogénase, Rglucuronidase) dans le liquide de lavage broncho-alvéolaire, et accu mutation de macrophages au niveau des bifurcations des conduits alvéolaires avec prolifération des fibroblastes.Intoxication chronique
- Asbestose:
- Physiopathologie :
- Critères de diagnostic :
- l’existence de lésions structurelles compatibles:
- les lignes septales : opacités linéaires de 1 à 2 cm de longueur, perpendiculaires à la paroi thoracique, correspondant à l’épaississement des septa inter lobulaires ;
- les lignes non septales, intra lobulaires : lignes situées à l’intérieur du lobule secondaire pulmonaire, visibles à la périphérie du poumon, correspondant à la fibrose interstitielle péribronchiolaire. Elles s’accompagnent souvent d’irrégularités de l’interface poumon-plèvre ;
- les opacités en verre dépoli : ces opacités, liées à une fibrose peu sévère – inter alvéolaire et inter lobulaire – ou à un œdème, ne sont pas caractéristiques de l’asbestose ;
- les opacités en « rayon de miel ». Ces opacités sont visibles dans les formes évoluées et réalisent des cavités kystiques de quelques millimètres à quelques centimètres de diamètre, aux parois épaisses (1 à 3 mm d’épaisseur)
- la preuve d’une exposition:
- l’exclusion d’autres causes plausibles pour la maladie constatée.
- Maladies pleurales bénignes liées à l’amiante :
- Physiopathologie :
- Plaques pleurales :
- L’épaississement pleural diffus
- Pleurésies asbestosiques bénignes
- Amiante et cancer :
- Mésothéliome
- Cancer bronchique
- Asbestose et cancer broncho-pulmonaire :
- DÉBAT SUR LA TOXICITÉ DES FIBRES COURTES D’AMIANTE ET DES FIBRES FINES D’AMIANTE
Paramètres influençant la toxicité de l'amiante
- le paramètre dimensionnel joue un rôle très important dans la cancérogénicité des fibres. Cela résulte vraisemblablement de deux causes : d’une part, le potentiel cytotoxique et génotoxique des fibres longues est plus grand que celui des fibres courtes ; d’autre part, l’épuration des fibres courtes est plus importante que celle des fibres longues ;
- la structure de la fibre intervient également : la trémolite, existant sous forme fibreuse et granuleuse, induit des mésothéliomes chez le rat uniquement sous la forme fibreuse ;
- la composition chimique des fibres influence leur vitesse de dissolution et leur réactivité de surface ; une modification préalable de la composition(solubilisation du magnésium par traitement acide) s’accompagne d’une diminution de la cancérogénicité. Une relation inverse a été mise en évidence entre la perte en magnésium et la tumorigénicité ;
- l’importance de la biopersistance doit être mieux défi nie ; elle apparaît comme une notion multiparamétrique dont la valeur dépend de plusieurs variables (dimensions, capacité de défibrillation, solubilité en milieu biologique, potentiel d’épuration de l’hôte...).
- Tabagisme : Le rôle du tabagisme est clairement démontré dans le cancer bronchique où il agit en synergie avec l’amiante. En revanche, il n’influence pas l’incidence du mésothéliome.
Pays | VLEP 8h |
Algérie | 0,1 fibre/cm3 soit 100 f/L |
FRANCE | VLEP : 100 f/L avec port des EPI (masque, combinaison, bottes,) à partir de 5f/l |
ALLEMAGNE | Acceptable cancer risk : 10 f/l ( AGS ) |
SUISSE | 10 f/l |
Autres pays Européens | 100 f/l |
États-Unis (ACGIH) | 0,1 fibre/cm 3 |
Prévention
Protection de la population :- Suppression des sources d’exposition : en interdisant d’une part l’usage de l’amiante et en procédant à des opérations de désamiantage visant à éliminer l’amiante des immeubles, des routes…
- Substitution : comme pour toute substance cancérogène utilisée en milieu professionnel, est basée sur la recherche de solutions de remplacement à l’aide de substances ou procédés pas ou moins dangereux qui présentent les mêmes garanties techniques et un risque moindre de développer des pathologies.
MATÉRIAUX DE SUBSTITUTION DE L'AMIANTE | |
Matériaux non fibreux | Perlite Vermiculite Mousses de silicates Argiles Mica |
Matériaux fibreux | Fibres naturelles Fibres minérales Argiles : wollastonite, attapulgite, sépiolite Fibres végétales Cellulose Coton Sisal Fibres synthétiques · Fibres métalliques Laine d'acier Laine de cuivre Whiskers · Fibres minérales Laine de verre Fibre de verre à usage spécial Laine de roche Laine de laitier Fibres céramiques réfractaires Laines AES Fibres de carbone · Fibres organiques Polyvinylalcool Polypropylène Polyéthylène Polyamides Aramides Polyester… |
- Mesures techniques :
- Mesures individuelles :
- Mesures collectives :
- Travailler à l’humide, utiliser des outils manuels ou à vitesse lente ou reliés à un aspirateur équipé d’un filtre à très haute efficacité, démonter ou déconstruire les matériaux... Ces procédés permettent, par exemple, de réduire l’émission de poussières.
- Isoler la zone de travail et en restreindre l’accès. Pour certains travaux, il est nécessaire de confiner et de mettre la zone en dépression, de prévoir un seul accès pour le personnel intervenant par une installation de décontamination. Ces mesures permettent, par exemple, d’éviter la diffusion des fibres hors de la zone de travail.
- Assurer le renouvellement de l’air dans les zones confinées pour réduire le niveau d’exposition.
- Procéder à de fréquents contrôles de la teneur en fibres d’amiante dans l’air.
- Procéder à un nettoyage soigneux des locaux, en fin de travaux, à l’aide d’un aspirateur équipé d’un filtre à très haute efficacité, et à l’humide. Décontaminer également les outils, les équipements.
- Mesures médicales :
Toxicologie analytique
Prélèvement : Biologique :- Expectoration :
- Liquide de lavage bronchlvéolaire LBA :
- stationnaire : filtre disposé dans un site représentatif de l’exposition
- individuel : filtre agrafé au vêtement de la personne (devant le visage) et le système de pompage maintenu à sa ceinture
- Prélèvement atmosphérique :
- Prélèvement biologique :
- fluidification par ajout de benzoate ou de la soude à 4% puis mise à l’étuve à 37° pendant 2-4h
- dilution avec de l’alcool, centrifugation et récupération du culot
- Traitement par l’hypochlorite de sodium afin de digérer la matière organique puis filtration
- Matériaux :
- Prélèvement sur membrane en ester de cellulose quadrillé de diamètre 25 mm
- Débit de 1 à 6 L/min
- Durée de prélèvement fonction de la concentration attendue en fibres
- Prélèvement sur membrane en ester de cellulose de diamètre 37 ou 47 mm, avec une tête de prélèvement permettant de prélever au moins la fraction thoracique
- Débit fonction de la tête de prélèvement : 5 L/min si l'on utilise un système support filtre d''aérosol standard, avec un orifice de diamètre 7 mm ou 7 L/min si l'on utilise un système sélecteur de la fraction thoracique de l'aérosol (système CATHIA)
- Durée de prélèvement : 8 heures / jour pendant 5 jours
- Prélèvement sur membrane en ester de cellulose ou en polycarbonate pré-métallisé à l'or
- L'analyse ne permet pas une identification spécifique de la nature des fibres
- Les fibres dénombrées sont de dimension L > 5 µm, D < 3 µm et L/D > 3 où L’est la longueur et D le diamètre de la fibre. Notons que l'observation, l'analyse et le comptage sont effectués à un grossissement d'au moins x2000. A x2000 de grossissement, le diamètre minimum des fibres détectables est de l'ordre de 0,2 µm. En dessous de ce diamètre, cette technique pose des problèmes de résolution.
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Last modified: 3 février, 2018